Présentation
Il faut sortir son père du purgatoire. Surtout quand comme le mien il s'appelle Ange. Un ange déchu, un couillon d'immigré qui, à son arrivée en France, nourrit sa petite famille de viande pour chien, en s'émerveillant qu'elle soit si bon marché. Il se met à son compte, construit sa maison, son monde, sa cave à stock, sa Bulgarie natale reconstituée, occidentalisée, toute riquiqui. Il s'enflamme et déchante. Décidément rien n'est aussi beau que dans son souvenir. On oublie les recettes, les expériences foirent, mais il faut encore essayer et les choses et les gens et les sentiments. Combler le vide.
Les recettes de cuisine deviennent le moyen d'enraciner sa mémoire ou sa découverte. Réellement un bijou qu'Elizabeth Mazev a fignolé par vingt manières de narrer ses anecdotes. Libération
Raconter son père en vingt et un tableaux depuis une enfance bulgare jusqu'à une vieillesse solitaire. Le Monde
Le parcours tragico-drôlatique d'un brave Bulgare de père porté par le regard d'une petite fille lumineuse et pudique, entre chemin de croix et suite de comptines. La Croix
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