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Jiji the Lover

de Jérôme Robart


(...)


LUCIEN : Les principes naturels du désir sont totalement dissimulés dans les consciences humaines.
Les individus préfèrent généralement en quelque sorte nier ce savoir, l’enfouir.
Ça les rendrait trop « animal ». L’homme ne se donne pas le droit d’être un animal.
Il prend tous les droits sauf celui-ci.
Si tu regardes l’homme froidement, la femme aussi, au niveau de leurs appareils reproductifs et que tu sais voir comment leurs couilles et leurs chattes fonctionnent et agissent sur eux. Sur ce qu’ils osent encore appeler eux, moi, je, etc., eh bien, si tu regardes de ce point de vue-là, absolument désaffecté, tu vois ça.
Un principe simple.
Homme. Femme.
Deux cycles différents. Homme. Femme.
Homme : cycle constant. Régulier. Toujours pareil.
Cellules reproductrices créées sans interruption.
C’est un homme.
Il a des couilles et dans ces couilles, il a le perpétuel. Constamment.
Quand il gicle, le sperme est immédiatement remplacé.
Deux cent mille spermatozoïdes. Qui sortent. Deux cent mille qui arrivent.
Immédiatement remplacés. Constamment.
L’homme. Toujours prêt.
Il peut gicler dix fois dans la même journée, il en aura toujours.
Moins, mais il en aura encore.
Jusqu’à deux millions de cellules reproductrices. En une journée.
Une machine à baiser ; une machine à conquête. Pour la perpétuation de la race.
Bon gré, mal gré. Comme une racine qui s’accroche à la terre.
Une femme, c’est pas ça.


(...)


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