– Il n’y a pas de limites à ce qui peut être dit, seulement une limite au degré d’honnêteté que nous sommes disposés à atteindre. … Dis-moi ce que tu penses qu’on ne peut pas dire.
– Comment pourrais-je te dire ce que je ne peux pas – je te demande pardon ? – dire ? Quoi ?
– Exactement. Eh bien, exactement. Parce qu’il n’existe/rien de tel.
– (Doucement) J’aurais dû te laisser sur ce putain de chemin.
– Quoi ?
– J’aurais dû te laisser sur ce putain de chemin.
– Me laisser ?
– Et ça, c’est la vérité. Te laisser là.
– Tu veux dire pour morte ?
– Je veux dire – oui, en effet – pour morte. Pause.
Extrait de La Campagne, IV, Rebecca et Richard
texte français Philippe Djian
le signe / marque le point de la réplique où le dialogue se chevauche
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