Récit sulfureux du viol de Lucrèce, la dramaturge en parle comme de celui d’un amour irrémédiable mais impossible. C’est troublant, parfois choquant pour ceux qui n’ont pas été initiés aux habitudes de la metteuse en scène espagnole, mais toujours brillant....

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Angélica L., ange et démon en blanc et noir, entre ombre et lumière, extase et enfer. Espagnole. Furieuse, rageuse, ravageuse, telle qu’on a pu la voir dans ses spectacles présentés en France, depuis 2010 et cette faramineuse Casa de la fuerza qui fit trembler les vieilles pierres d’Avignon. Et douce, lumineuse, éclatant à tout moment d’un rire gai et franc, quand elle reçoit dans son hôtel parisien, à deux jours de la première...

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Avant toute autre chose, comment ne pas dire que le nouveau spectacle d’Angélica Liddell, « You Are My Destiny », sous-titré « Lo Stupro di Lucrezia » ("Le Viol de Lucrèce", son titre primitif), est, de bout en bout, traversé par l’amour ?Que la douceur, tôt ou tard, y canalise la violence ?Que ce spectacle, constamment baigné de beauté, est un baume pour toutes les plaies qui le traversent ?Que ce cœur (et ces corps) mis à nu comme à chaque rend...

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« You Are My Destiny » n'est pas le dernier chant d'Angélica Liddell… Après deux heures d'intense représentation sur le plateau du TNB de Rennes, l'artiste espagnole et sa troupe, extatiques, ont encore la force de bouger sur le tube d'Umberto Tozzi « Gloria ». Tel un cri de fête, symbole de la joie retrouvée d'Angélica - une joie certes teintée de noir et de soufre, on ne la refait pas -, mais qui donne à son dernier opus un rayonnement singulie...

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C’était à Venise, il y a maintenant cinq ans. Angelica Liddell achevait d’écrire La Maison de la force, œuvre qui allait la révéler en France, au Festival d’Avignon. Serrée au creux de l’hiver glacé, elle marchait dans la ville, tandis que la faucheuse rôdait dans ses pensées. Brûlant ses plaies à l’acide chaud des mots, elle jetait sa hargne de femme humiliée à l’encre noire. « J’ai utilisé la poésie comme une arme, un pistolet que j’ai manié av...

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En 2010, « La casa de la Fuerza », avait révélé cette Espagnole torturée de 45 ans qui hurlait, se scarifiait les bras et faisait monter sur scène un orchestre de mariachis. Sous ce désordre apparent, on découvrait une femme qui disait le désespoir du monde actuel avec un mélange de poésie et de phrases comme des coups de poing. L’art de Liddell est que son cri de désespoir est aussi un cri à la beauté de la vie. Car elle ajoute la poésie...

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Gémissements, tremblements et chœur ukrainien… Dans «You’re my destiny…», sa nouvelle création, l’Espagnole radicale s’attaque au «Viol de Lucrèce», et dépeint l’assaillant en homme fragile....

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Es la primera parte de una nueva trilogía donde la protagonista y autora de "Todo el cielo sobre la tierra (El síndrome de Wendy)" dice buscar el lado luminoso de la existencia y querer alejarse de las tinieblas en que le dejó esa creación, inspirada parcialmente en la matanza de 69 jóvenes en la isla noruega de Utøya....

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