« Fais un détour ! » résonne la voix du Grand Courbe à Peer Gynt perdu dans les bois. Une ligne est tracée, l’homme avance. Mais le temps se dilate et la ligne se déforme, Le Courbe appelle au détour et la ligne devient vertige. Précipitées dans les écarts, échappées, les figures sont déroutées. D’autres espaces fragmentent les perspectives, saisissent des points de fuite. Dans ces variations, il y aura des mots d’Ulysse et de Pessoa, des bottes de 7 lieues, du café et des cigarettes, un violoncelle peut-être. Tergiverser, sortir de la ligne, éprouver le vertige et le déséquilibre, se perdre et être heureux, devenir autre, faire erreur, devenir flou, prendre le large...

Cette création hybride explore en variations et contrepoints nos détours, et met en jeu notre indiscipline.