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Une petite douleur


: Note d’intention

Un couple est assis à l’intérieur de la maison au petit déjeuner. C’est la journée la plus longue de l’année, dehors fleurissent les clématites et le chèvrefeuille. Une guêpe s’introduit et tourne autour de la confiture de Flora et Edouard qui se mettent à sa poursuite comme s’il s’agissait d’un ennemi mortel.


La paix ? Edouard la sent menacée : devant le jardin en pleine campagne se poste depuis plusieurs semaines un marchand d’allumettes qui n’a pas la moindre chance de vendre sa marchandise.
Qui est cet étranger ? Sa présence est obsédante. Edouard, qui l’observe à longueur de journée, la sent comme «une épine dans les yeux».


A tour de rôle, Edouard et Flora l’affrontent. Le marchand d’allumettes ne répond pas et son silence fait surgir en chacun des personnages ses angoisses, désirs et obsessions intimes. La présence du marchand d’allumettes est-elle réelle ou imaginée par chaque personnage, dans la solitude de cette journée, la plus longue de l’été ?
La pièce «Une petite douleur» de Pinter joue entre le réel et le métaphorique. Le passé n’y est qu’un souvenir imprécis qui prend le pas et le pouvoir sur le présent et qui peut le faire basculer.


Depuis plusieurs années, j’ai le désir de monter «Une petite douleur» de Pinter, oeuvre de jeunesse à laquelle il était particulièrement attaché.

Marie-Louise Bischofberger

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