: Note d’intention
Un public... la jeunesse
Mes précédentes pièces étaient conçues pour s’adresser à des adultes. Mes passages au théâtre Dunois où elles ont été présentées à un public de lycée général et technique m’ont donné l’envie de partir à l’assaut de ce public neuf, volatile, qu’un rien emporte, qu’un détail détruit mais avec lequel la possibilité d’une déflagration dans l’émotion est toujours possible. Avec la volonté de rêver et de réaliser une pièce destinée spécifiquement au jeune public, je souhaite avec STRACES m’adresser aux enfants qui évoluent dans l’âge que j’appellerais la préadolescence (à partir de 9 ans).
Un sujet... l'histoire de l'art
Dans cette première volonté s’est enchâssée une seconde, plus ancienne et tenace, raconter une Histoire de l’Art… Mais pour éviter l’écueil du spectacle didactique, il fallait faire un écart, trouver une feinte, faire un dribble… Depuis toujours, l’Homme laisse sa trace et cherche des signes. Depuis les grottes préhistoriques jusqu’aux murs bétonnés du troisième millénaire, ses dessins et ses marques se répondent dans une dimension intemporelle. De l’art pariétal à l’art urbain, il esquisse les contours d’une réalité éphémère. De la peinture minérale au graff et au tag… c’est donc une Histoire de l’Art en embuscade, à la lisière, sous les ponts, dans les caves et les grottes, à la rue, la nuit, en courant, en traînant, en escaladant, seul ou avec ses potes, à laquelle j’entends rendre hommage.
Une source... l'énergie
Cet endroit du désir, ce centre atomique d’où tout va rayonner et revenir c’est l’énergie… L’énergie de l’art, l’énergie du voyageur, l’énergie du rire sont autant de sources d’inspirations, de discussions sous-tendues dans cette création. Toute ma démarche autour de STRACES naît du désir de mettre en lumière cette déflagration, cette fulgurance.
Un esprit... la route
Les protagonistes de notre histoire sont des jeunes, des nomades, leurs skates sont leurs planches de salut, leurs bombes de peinture sont des attentats de beauté. Rimbaud, Pollock, Kerouac ont laissé des traces… Pour découvrir le monde, ils font la route, comme ce jeune public, ils sont, non pas en transit puisqu’ils ne savent pas où ils vont, mais “en passage” comme on dit “en l’air” ou “ en apesanteur”…
Mes précédentes pièces étaient
mars 2015
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