Avec STANLEY: small choice in rotten apples je veux raconter une lutte, plus précisément celle de Stanley, et encore plus précisément celle de tous les Stanley que nous sommes, une lutte contre l’absurde et la fatalité. Nous sommes clairement dans ce qui semble être un mélodrame, un mélodrame des plus dramatiques, une tragédie aux tréfonds sordides. Heureusement, et c’est ce qui nous sauve, j’aimerais que le spectacle aille plus loin que le constat funeste. C’est un spectacle que je compte pétrir d’humour. L’humour comme un des ingrédients principaux. L’humour, et la malice de l’ironie (au risque d’être dans le pléonasme !), comme démonstration de ma/ de notre résistance.
J’aimerais que le spectateur soit étreint par deux dynamiques : l’humour et l’inventivité de la proposition d’une part ; le poids de ce recommencement perpétuel d’autre part. En une phrase, j’aimerais faire un spectacle sur l’absurde de nos vies, avec humour et inventivité.