Le collectif Saint-Coquelicot nous propose tout un monde où Ismène est une femme enfant lunaire qui rêve devant les unes de Vogue et de Voici en se trémoussant sur du France Gall, où Créon est une femme sensuelle et puissante semblant tout droit sortie d’une soirée organisée par Silvio Berlusconi, où Antigone se réinvente à chaque acte, chaque chapitre de la pièce, oscillant constamment entre le tragique et le comique.

Ce projet aurait pu avoir un titre Gainsbourien tel que « Variations sur Antigone », car Antigone ne cesse de changer de visage, de corps, de voix, de rythme.

Les...

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