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Sabordage

Collectif Mensuel ( Mise en scène ) , Nicolas Ancion ( Écriture )


: Présentation

C'est l'histoire d'une petite île qui coule à pic, un paradis terrestre perdu au milieu de l'océan, qui, en quelques décennies, connaîtra un véritable miracle économique et terminera en désastre écologique.

À travers la véritable histoire d'un îlot d'Océanie, Sabordage met en lumière les mécanismes humains qui poussent les sociétés à se laisser aveugler jusqu'à l'autodestruction, par les mirages de la croissance et de la surconsommation.


Après avoir détourné les blockbusters américains pour raconter une insurrection populaire, chanté la fin de l'Europe industrielle sur fond de chômage et de reconversion grippée, le Collectif Mensuel nous raconte l'histoire de la planète bleue, en version miniature. Un peu de terre, beaucoup de mer et pas mal d'emmerdes...


L'histoire d'un sabordage en règle, où les humains, entêtés et redoutablement efficaces, font l'impossible pour mettre à sac les ressources dont ils disposent. Avec une obstination qui n'a d'égales que la bêtise et la mauvaise foi.


Trois comédiens, deux musiciens et une débauche d'énergie remixent en version rock'n roll l'apocalypse annoncée de tous côtés et la grande panique qui l'accompagne. Tous les moyens sont bons pour donner vie sur le plateau à l'histoire de la planète surexploitée. Le sujet a beau être dramatique, le spectacle ne se prend jamais au sérieux. À moins que ce ne soit l'inverse. Une fois de plus, le mélange de musique live, de séquences télé braconnées, de théâtre, de claquettes, de vidéos montées en direct, de bruitages et de faux dialogues convoque sur la scène les enjeux qui embrasent notre société et, littéralement, notre planète.


Avec Sabordage, le Collectif Mensuel pousse un cran plus loin le dialogue entre l'écran et la scène. Le détournement permanent des genres et la juxtaposition des discours et des registres apparaît au final comme la seule façon possible d'appréhender une réalité catastrophique qui donne le vertige et semble nous dépasser.


Sur le plateau de Sabordage, la fin du monde ressemble foutrement à un feu d'artifice ou à un spectacle qui ne se joue qu'une fois. Pourvu que ce soit la bonne.

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