jeudi 13 juillet 2017
« Saïgon » : un temps plié par les larmes
Par Pierre Monastier
Caroline Guiela Nguyen offre finalement un spectacle paradoxal : tantôt elle étire en longueur ce qui pourrait être ramassé avec plus de pertinence, tantôt elle ne tire pas les fils qu’elle contribue à entremêler. Elle offre ainsi des fragments qui, même inaboutis, forment un bel ensemble, tendre et sensible, sur la tragédie des Franco-vietnamiens. Et par-dessus tout, des larmes, même lorsque le rire nous entraîne....