Non ! de même qu’un auteur a des devoirs et non des droits (dixit jl Godard) on ne donne pas d’ordre à un auteur, le vocabulaire militaire est à proscrire et alors… Quelle est la nature de ce qui nous relie ?
C’est un lien intime, très personnel et si fragile.
Et pourtant, il est fréquent dans l’histoire des créations du Panta de faire confiance à des auteurs.
Et de leur offrir, de nous offrir, ce cadeau inconnu et inouï de parcourir leur univers.
Ce fut à chaque fois des rencontres singulières et fortes (patrick Kermann, philippe Ducros, mohamed Kacimi, yoann Thommerel, pierre Yves Chapalain, philippe Malone, lot Wekemans, angel Norzagaray, fréderic Sonntag, sigurdur Palson, elie Karam…) et bien sûr les auteurs-traducteurs, andré Markowicz, Françoise Thanas, Dominique Hollier, Blandine Pellissier… et je ne parle pas des écritures et traductions initiées dans le cadre d’Écrire et Mettre en Scène.
C’est la mission même d’un théâtre d’être attentif aux poètes d’Aujourd’hui, nous connaissions et avions découvert le travail de pascal au travers de ses premiers spectacles tant décriés, déjà il bousculait nos premières certitudes, mais avec cette nouvelle rencontre il y a deux ans, c’est au coeur qu‘il nous a touchés.
Une concision et une rapidité de dire qui tout de suite nous a saisis et séduits tant l’urgence est au centre de l’écrit.
Un peu comme si la représentation pouvait se suspendre nette, là devant tous Nous n’avons pas eu le temps de tout dire de tout faire ;
Un temps en apesanteur, comme si la vie se devait de reprendre son souffle
Alors trop rares sont ces moments de rencontre pour les refuser !
Improbables peut être mais toujours ponctués de tellement de signes.
That’s all folks !

SMS Pascal
25 mars 2016 13h 40
Ce n’est pas un cadeau du tout c’est la mise en forme concrète de mon respect pour ce que vous faites dans ce théâtre depuis des années et cela sous la forme d’une pièce de théâtre