: Présentation
Deux femmes, un homme à la machine-à-coudre et un ensemble de voix.
« Qui déplace le soleil aborde l’enjeu de la frontière en le reliant au motif du tissu, du tissage, et finalement de l’entremêlement du monde et de ses histoires.
Le tissu porte pour moi le reflet d’une écriture archaïque, que j’ai envie de réveiller pour parler des exodes contemporaines. Nous traçons des lignes. Dans le fil qui passe le long du tissu, dans le dessin des routes des migrants, dans le contour des nations, nous marquons le monde de lignes que nous érigeons en directions, séparations, liens ou repères. La machine-à-coudre est aussi l’outil des ateliers de confection à main-d’oeuvre peu chère originaire de pays soumis économiquement.
Je continue à tenter de faire remonter l’archaïque, le sous-jacent, dans notre contemporain. Nos vies s’inscrivent dans le cours de l’humanité. Elles sont le prolongement de schémas plus anciens. Cette position m’entraîne à écrire des histoires qui cherchent à être reliées à ce soubassement originel, des histoires dans lesquelles les impressions intérieures, qui ne connaissent pas le temps, se mêlent au concret. »
Marie Piemontese
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