: Note de l’auteur
«Quand Mamie» est né d’une rêverie sur les parcelles carrées et bien découpées d’un
quartier de villas, et sur le contraste entre la géométrie de ces propriétés et l’agitation des
pensées qu’elles abritent. Comme si la petitesse des jardins brimait les espoirs et les rêves.
C’est à partir de cette idée que j’ai écrit ce monologue, à deux voix, car les voix du couple
se mêlent et sont interchangeables. L’action est rêvée, les gestes ne peuvent se réaliser, ils
n’existent qu’en mots. L’élan est brisé. La structure circulaire du texte exprime une attente
sans fin. L’espoir de la mort de Mamie revient comme un refrain, son corps devient le
symbole des obstacles qu’on s’invente, un frein à toute progression, un frein absolu à la vie.
C’est la peur de vivre finalement, et l’idée que nos rêves sont toujours plus grands que nos
vies, et qu’en se déployant ils contiennent plusieurs existences.
Noëlle Revaz
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