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Passé-je ne sais où, qui revient

+ d'infos sur le texte de  Lazare
mise en scène Lazare

: L’écriture orale - Bouche et mains

Ce que je ne peux pas dire est si important. Comment saisir ces explosions de tendresse, comment définir ce qui n’a pas de frontières nettes.
J’essaye de suggérer quelque chose dont l’invisible présence est en nous.
Je cherche une musique : la musique qui chante l’instant et marche avec le rêve, l’instinct de la nature, et qui arrête toute logique de la pensée pour laisser apparaître l’infini qui les déborde.


La dualité entre différents types de langues crée des flottements, des chocs et frottements de monde.


La Langue étrange de l’Étrangère décrit avec très peu de mots, un réel qui a du mal à se faire reconnaître par l’autre, elle invente une nouvelle syntaxe, et défait le découpage préétabli de notre réel.


Ne pas dire les choses mais les contourner, danser autour, leur donne une densité nouvelle, et à nous, une sensation.


Au delà du jeu des sonorités, la musique est une respiration de mon écriture: bien sûr, elle marque le temps de pause, de souffle ; c’est un ressort lyrique, une incitation rêveuse. Mais c’est aussi le prolongement de la parole et de ses ellipses. Passer de la plainte au chant, de la peur à la ritournelle. Les monstres de l’enfance apparaissent dans un lieu fermé de l’obscurité, et un enfant se rassure en chantant un petit air comme esquisse d’un centre calme au sein du chaos.

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