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Nous sommes les oiseaux de la tempête qui s'annonce

mise en scène Hélène Soulié

: Présentation

Le projet Nous sommes les oiseaux de la tempête qui s’annonce sera une « réaction à l’obsession de la société pour la normalité, sa propension à exclure les déviants » (Jane Campion).
Il traitera du désir féminin, de l’émancipation, de la lutte contre les diktats sociaux, de la quête d’identité ou encore de nouveau départ. Il parlera aussi du corps. Du corps absent, du corps immobile, ou malade, du corps qui se (re)met en mouvement, du corps dansant, comme métaphore de notre corps social, dans une relation à un temps parfois suspendu, arrêté, ou au contraire qui s’accélère.


Trois femmes. Jeunes. La trentaine. Les deux premières Voltairine et Emil, se sont rencontrées un mardi soir. Dans un groupe de parole pour femmes victimes de violences sexuelles. Métro St Ambroise.
La troisième, elles l’ont rencontrée dans une cinémathèque déserte où ne passent que de vieux films, et où elles, passent le plus clair de leur temps. Avec cette volonté inconsciente de se couper du réel, d’aller chercher dans la fiction quelque chose de vrai, de profond…
Lorsque le roman commence, Emil a eu un accident. Son cœur s’est arrêté.
« Sa sœur » Voltairine, ancienne danseuse classique, décide alors d’écrire un journal : « Ceci est le journal de ta mort subite. Les quelques notes, celle-là, que j’essaye de prendre au moment où tu t’absentes à la vie. Ceci est le journal dans lequel je note pour toi chacun des détails de ce présent où tu n’es plus. Pour te raconter, plus tard-un jour, ce que je vis avec toi sans que tu le saches » (extrait du texte).
C’est avec ce journal, dans l’attente du réveil de son amie, que nous apprendrons les circonstances de leur rencontre, et découvrirons des parcelles choisies de leur vie d’avant.
C’est aussi dans ce moment intermédiaire, alors que son amie est hospitalisée, que Voltairine parlera pour la première fois à cette autre jeune femme qu’elle baptisera « La petite fille au bout du chemin ».
Cette dernière écrit également des textes, des théories (comme la Théorie de la caissière). Elle se pare des « notices » des anxiolytiques qu’elle refuse de prendre contre « le monde des morts ». Ces textes, elle les consigne dans ses cahiers, les partage avec qui veut bien, les distribue comme on donne un remède…

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