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Monsieur Choufleuri

Guillaume Nozach ( Mise en scène ) , Charles De Morny ( Livret ) , Jacques Offenbach ( Musique ) , Delphine Huet ( Chorégraphie )


: Présentation

Adaptation : Guillaume Nozach et Vinh Giang Vovan

Monsieur Choufleuri ne connaît rien à la musique, au contraire de sa fille Ernestine, amoureuse d’un jeune compositeur inconnu, Chrysodule Baby-las, que son père lui interdit de fréquenter.


Mais le tout Paris raffole d'opéra et Monsieur Choufleuri rêve d’épater le tout Paris. C'est décidé ! Ce soir, il organise le plus grand récital de l’histoire du bel canto… dans son salon !


Mais les trois chanteurs italiens si chèrement engagés pour l'occasion lui font faux bond, laissant la voie libre aux deux jeunes amants pour se jouer de lui…


D s la première représentation le 31 mai 1861, dans les salons du Corps législatif au Palais Bourbon à Paris, Monsieur Choufleuri remporte un franc succès. La soirée est donnée par le facétieux duc de Morny, maître des lieux (demi-frère de Napo-léon III et Président du Corps législatif) et au-teur du livret sous le pseudonyme de Saint Rémy, assisté de Crémieux et Halévy.


La pièce reprend le 14 septembre 1861 au Théâtre des Bouffes Parisiens, dirigé par Offenbach depuis 1855. La semaine suivante, le Figaro se réjouit : « La musique est pleine de charme et de vivacité. On a vivement applaudi et avec raison. Chaque morceau, chaque cou-plet révèle beaucoup d'originalité, de goût et d'inspiration. »


Le Duc de Morny signe une farce enlevée, satire caustique des moeurs bourgeoises des grands salons parisiens, portée par des per-sonnages hauts en couleurs et une intrigue rythmée.


Jacques Offenbach s’amuse du goût immodéré pour le bel canto de la société parisienne de l’époque, et nous offre une parodie tout en finesse du grand répertoire italien. Il signe là l’une de ses plus belles partitions, dont la vir-tuosité musicale contraste avec le grotesque des situations.


Le Ménestrel rapporte : « Ce concert est in-descriptible. La musique vous offre le pa-roxysme de l'école italienne avec ses finales-poncifs, ses unissons à outrance, ses crescen-do et le coup de grosse caisse obligé. Quant au texte chanté, c'est un mélange d'auvergnat et de termes culinaires : macaroni, ravioli, etc. Joignez au texte de cette pochade, à ses franches saillies, une musique des plus pi-quantes, et vous ne vous étonnerez pas du succès de M. Choufleuri. »

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