Distribution
Présentation
Emmanuel Adely rend un hommage cruel à ceux qui, dévorés par le besoin d’aimer, cherchent encore à savoir comment. « L’amour, c’est pas fait pour les pauvres, c’est tout ce que je dis, c’est un luxe quand tu as déjà du luxe (…) »
Soit un père, Daniel, chômeur désespéré depuis six mois ; Roberta, sa femme, dépressive ; leurs trois enfants, des jumeaux en plein apprentissage du rapport amoureux, et le petit dernier, onze ans, victime du manque d’amour chronique ; l’aîné enfin, Kevin, né d’un orageux premier mariage, qui distribue de l’amour sans espoir à tour de reins dans les parkings de la cité, à des hommes plus âgés que lui. Depuis sa création, la compagnie Le Talon Rouge veut faire entendre les dialogues de notre époque, travailler autour de la langue d’aujourd’hui pour donner goût à une certaine réalité de vie. La prose d’Adely, immédiate, poétique, parle d’un désespoir jamais galvaudé, simplement donné à voir, à entendre. « Mon amour » a cette ambition de fouiller la précarité pour y trouver l’élément minuscule qui rattache à la vie. Si l’amour y est souvent mis à mal, les tentatives d’aimer sont belles parce qu’elles contredisent le désespoir contextuel, la dépression, le désenchantement social. Quatre comédiens assument plusieurs rôles, dans un espace qui tient du ring de boxe. Un espace nu qui met en valeur les corps, les voix et laisse parler les solitudes. Les sons quotidiens deviennent décor, les lumières sculptent l’espace avec le naturalisme troublant d’un Edward Hopper.
« (…) il lui hurle je t’aime, parce qu’à ce moment-là c’est vrai. À ce moment-là, juste à ce moment-là, c’est toujours vrai. »
Calendrier
Première représentation référencée
Colmar
Le
mercredi 02 février 2011
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Comédie de Colmar |
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Dernière(s) représentation(s) référencée(s)
Illkirch-Graffenstaden
Le 03/05/2011
20:30 |
L'Illiade |