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Moloch

mise en scène Philippe Crubézy

: Du concret, pas du réalisme

Mais Alain fait vraiment une sauce béchamel. Des bouts d’appartement, des pans de mur, une table, les sons du métro… Il n’y a pas de suspense, c’est une chronique annoncée. Savoir traiter le flash-back, qu’il n’y ait pas d’ambiguïté sur la chronologie des événements.
Une musique primitive, primale : flûte d’os, mélopée.
Ne pas esquiver les situations érotiques. Les corps sont en première ligne, les corps de Fanny, d’Alain, de Claudine sont en jeu, entre beauté et déchéance. La vie s’acharne sur nous et notre corps et notre premier bouclier.
Traiter différemment les monologues, les paroles intérieures. Les deux femmes ont de monologues qu’on pourrait qualifier de soliloques intérieurs et les deux hommes soliloques extérieurs. Plugged, unplugged.
M.X n’est pas un salaud. La grande élégance de Xavier sera idéale pour qu’on ne le pense pas. Un verre de whisky comme une prothèse…
Le cercle de jeu seul élément métaphorique du décor. Etre en dedans ou en dehors, la corbeille de la Bourse, le dernier cercle, l’alliance, le métal, la modernité.
Et surtout, pas de poésie.

Philippe Crubézy

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