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: Au croisement des languages

Une performance de conviction et de persuasion


Les mêmes principes s’appliquent aux acteurs et aux musiciens (et à l’éclairagiste), au récit par la parole et au récit par le son et la musique (et au récit par l’image).


Chacun à sa place est conteur, protagoniste. Le musicien n’est pas un accompagnateur. L’effet de miroir ou de dédoublement, la relation, ne fonctionne que si chacun a précisément la même fonction : conteur du même récit.


Ce texte est une performance d’écriture et de dessin, un exploit. Henri Michaux, armé de papiers et crayons, n’absorbe de la Mescaline que pour faire l’expérience poétique de raconter l’inracontable (« la fatigue est ma drogue » dira plus tard ce buveur d’eau). Cette expérience doit devenir pour l’acteur une performance de parole, pour les musiciens, une performance de sons et de musique, une performance de conviction et de persuasion. Un travail important est consacré à visualiser chaque hallucination, à être dans l’histoire, travail de base sans lequel il ne peut pas y avoir de conteur. Le texte primordial est de la poésie spontanée. La force du présent et la spontanéité sont essentielles pour s’approprier la parole et le langage musical.


Au coeur du travail, la persuasion du récit par la parole poétique, épique, spontanée et par le son, la musique.

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