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Mas-Sacre

Maria Clara Villa Lobos ( Chorégraphie ) , Igor Stravinsky ( Musique )


: Origine du Projet

A l’occasion du centième anniversaire de la première du Sacre du printemps donnée à Paris le 29 mai 1913, Maria Clara Villa Lobos (MCVL) souhaite aborder, à son tour, cette oeuvre majeure du répertoire, déjà revisitée par tant de chorégraphes depuis sa création.


Il semblerait qu’il y ait aujourd’hui presque deux cents oeuvres créées sur la musique du ballet parmi lesquelles, les célèbres versions de Mary Wigman, Maurice Béjart, Pina Bausch ou encore Martha Graham et Marie Chouinard, ainsi que celles plus récentes d’Emmanuel Gat, Angelin Prejlocaj, Xavier Leroy, Yvonne Rainer et Roger Bernat pour n‘en citer que quelques unes. Cette multitude de reprises donne au Sacre du Printemps un statut particulier dans le champ de la danse contemporaine, où la notion de répertoire est si peu présente. La référence à des oeuvres existantes et l’appropriation de celles-ci sont des éléments récurrents du langage chorégraphique et théâtral de MCVL ; cet aspect ne représente donc pas un frein mais plutôt une vaste source d’inspiration dans laquelle elle souhaite puiser pour cette création.


D’autre part, cette pièce magistrale, par sa puissance, sa complexité rythmique et les thématiques qu’elle aborde, continue d’inspirer de nouvelles générations d’artistes, ce qui témoigne de son actualité et d’une vitalité toujours renouvelée. Au cours de ces cent printemps, le monde a connu des bouleversements profonds. Il nous semble donc intéressant d’aborder cette pièce avec un regard contemporain, tout en s’inspirant de la radicalité présente dans la chorégraphie originale.


En 2008, Maria Clara Villa Lobos effectue déjà une première approche de la musique du Sacre du Printemps en créant une courte vidéo intitulée Sacre de la chair pour le concours « Choreographic captures ». Dans cette vidéo, également sélectionnée lors du concours « Idill » organisé par Charleroi Danses en partenariat avec d’autres institutions, on y voyait en plans serrés, diverses parties d’un corps nu, notamment les seins et les fesses s’agiter sur le rythme de la musique d’Igor Stravinsky. Dans ce court fragment de vidéo, il s’agissait de mettre l’accent sur l’aspect rythmique de la partition, en isolant certaines parties du corps, les plus malléables notamment, afin de donner une vie propre à celles-ci et d’en faire jaillir toute l’expressivité, toute la plasticité. En occultant la narration présente dans le ballet original, la chorégraphe a souhaité aborder la musique directement par le biais du corps et des sensations que cette musique provoque en lui. Depuis la création de cette courte vidéo, elle a songé à développer ces idées dans une pièce chorégraphique avec un groupe de cinq ou six danseurs sur l’intégralité du Sacre du printemps.

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