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Marie & Marguerite

+ d'infos sur le texte de Daniel Keene traduit par Séverine Magois
mise en scène Mary Berkelmans

: Présentation

 Avec une langue forte, ciselée, cet orfèvre de l’écriture entreprend un voyage au bout de l’humanité. 


Un auteur : Daniel KEENE


Trois pièces : Marie et Marguerite, Porteuses de lumière, Kaddish.


Trois compagnies : Le Polyphore, La Manicle, La Sirandane.


Gardant leur autonomie, chacune s’est emparé et a produit l’une des pièces.



Une seule metteuse en scène : Mary Berkelmans (Le Polyphore) initiatrice et coordonnatrice artistique du projet.



Ce qui nous a réunis


D’abord, le plaisir de nous retrouver tous autour d’un auteur qui a fait, de suite, l’unanimité. Nous avions travaillé individuellement avec l’un ou l’autre par le passé. D’heureuses conjonctures nous ont permis de mettre enfin en synergie nos divers talents pour construire un projet commun, sans abandonner nos propres personnalités. Puis la volonté, malgré les difficultés liées à toute création, de mener à bien cette expérience originale et de la partager non seulement avec un public habitué au théâtre mais surtout avec tous les autres.



Keene nous donnait là cette belle opportunité


Ses personnages sont tous des « gens ordinaires ». Ils nous offrent le condensé de notre humaine condition. Ils s’expriment sans complaisance, dans un langage ciselé, immédiatement préhensible.


C’est sans doute pour cela qu’ils ont cette capacité de nous donner si facilement à percevoir l’invisible. Ils nous ramènent à notre propre vision intérieure : Qui que nous soyons, nous ne pouvons qu’être touchés par cette profondeur d’être qui tente d’émerger..



Marie et Marguerite > Marie, toutes les nuits vient rendre visite à Marguerite : elle perd un peu la tête. En revanche, ce sont les jambes qui font défaut à Marguerite. Elles parlent aussi bien des pigeons, des cornichons, que de leur mort à venir, la mort d’autres gens dans leur passé…. Marguerite prend des notes… Et souvent le rire jaillit de ce qui nous semble le plus tragique.


Porteuses de Lumière > Ce pourrait être un conte : deux femmes se rencontrent dans un parc désert. Chacune est à l’une des extrémités de la vie. Elles partagent cependant le même prénom. Quel est ce livre dont il est toujours question ? Qu’essaient-elles de se transmettre mutuellement ? Dans quelle mesure peuvent-elles se reconnaître en l’autre ?


Kaddish > Une nuit, une chambre, un homme. Un homme démuni dans tous les sens du terme, face à la perte, à l’absence définitive de l’autre. Dans un espace et un temps devenus incertains, comme déréalisés, un corps se cogne au réel de sa solitude, à son impuissance devant la vie et la mort, au sentiment de culpabilité que cela engendre et que lui renvoie immanquablement la société. Un condensé d’expérience, sans aucune concession.

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