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Les Rats dans les murs

+ d'infos sur l'adaptation de Catherine Hugot ,
mise en scène Catherine Hugot

: L’adaptation

Cette forme brève conjuguera librement texte (voix off et monologues), marionnettes, masque et musique pour un comédien-­‐marionnettiste seul sur scène. Le son sera une partie très importante du spectacle et pourra rendre compte de l’importance de la sonorité dans l’écriture de Lovecraft, notamment pour l’aspect cauchemardesque et oppressant de l’invasion des rongeurs.


Les Rats dans les murs constitue une bonne introduction au sujet directeur du diptyque à savoir l’horreur lovecraftienne de la quête de soi. Dans la nouvelle, le protagoniste va faire les frais de la découverte de de son hérédité…


Le monstrueux se décline ici sous les traits de l’individu border line.
Les événements auxquels est confronté le personnage de Lovecraft ne se limitent pas à une invention de son esprit malade ; les rats infestent réellement les murs, les pulsions menacent effectivement de traverser la mince frontière mentale que l’on croit si solide et hermétique.
Enfant, Lovecraft a vu son père puis sa mère « passer de l’autre côté » et se faire interner ; adulte, il n’aura de cesse que de transcrire les visions terribles qu’il endure lui même afin de les exorciser.
Les rats de Lovecraft sont la fatalité génétique de l’hérédité et la négative vision lovecraftienne du subconscient.
Déjà en 1923, la logique scientifique matérialiste cartésianiste contribue au polissage et à l’enterrement de pulsions et de conditionnements profonds. Pour Lovecraft c’est cette dissimulation, cette interdiction qui concourt à la rupture brusque des vannes et aux sorties de noirceur les plus abjectes du genre humain.


Dans le spectacle, l’angle ludique, cathartique et lumineux de l’inconscient sera tout aussi important.


L’humour et la marionnette contribueront à créer un subtil décalage, une mise à distance de l’horreur absolue, nécessaire au sens et questionnement qu’induit le spectacle.


Les marionnettes :
Le chat est le second personnage principal, alter ego et miroir du héro. Il faut noter en effet que le félin est la seule créature animale à être à la fois aussi mignonne et familière et aussi redoutable prédateur carnivore et sadique ; c’est l’animal stéréotype parfait du tueur psychopathe.
Le matériau de construction utilisé pour les masques sera encore le latex que j’aime pour sa ressemblance avec la peau humaine, sa résistance et sa fragilité à la fois.
Un masque réaliste et monstrueux intervient à la toute fin pour monter « l’innommable » à savoir l’horreur que constitue la découverte de qui on est. Pour cette première partie du diptyque, nous suivons Lovecraft dans l’horreur sans retour !


Quelques remarques sur la scénographie
Un Arbre, à la Tim Burton, irréel et mystérieux constituera un espace à la fois symbolique, imaginaire et réaliste.
Tantôt arbre généalogique, tantôt espace indéterminé, tantôt espace de rêve…

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