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Collection pour deux voix

mise en scène Maxence Cambron

: Extraits d’abécédaire pour la Collection

A comme Accueil/Recueil – Montrer, dans la durée prescrite, sans re-présenter : ouvrir l’espace et le temps aux traversées, aux intensités, aux ombres et aux présences. Prendre, le temps d’un spectacle, les êtres et les choses de passage, les cueillir, les a-ccueillir, les re-cueillir. Pas une représentation mais un recueil, comme le développement « photographique » de rencontres superposées.


B comme Boutures – Le fragment de cette plante que je cultive pour en faire advenir une plante nouvelle, c’est une bouture. Cet extrait de diablogue que je prends et que j’assemble à un extrait musical, et/ou que j’associe à un autre texte, créant par là une circulation nouvelle du sens et de résonnance des mots, c’est une bouture. De même ce geste fait par l’un, l’autre, ou les deux – chorégraphique, pourquoi pas –, est une bouture, car s’en suit un enchaînement d’autres gestes, de mouvements, euxmêmes pouvant s’associer – alternativement ou successivement – à un texte ou un son. Il y a ces boutures qui donnent naissance à de grandes plantes, et puis il y a celles qui restent à l’état de bouture. Les deux sont à prendre.


C comme Conversation – « C’est une chose singulière que la conversation… » (Diderot).


D comme Duo - (…)


E comme Enigme – Construire le travail comme une énigme. Questionner, pour que résonnent et soient mis en doute, chez l’interrogé, son identité, son passé, son devenir, ses certitudes, ses goûts, ses failles, ses responsabilités, ses violences, ses fantasmes, ses peurs, ses cruautés, ses amusements, ses capacités de résistance … L’énigme, au fond, n’est pas une question comme une autre. La solution n’est jamais extérieure au sujet. Il n’y a pas de « on sait ou on ne sait pas ». Non, la solution de l’énigme est au coeur du sujet, dans son vécu individuel, dans sa propre mémoire. (…)


F comme Ferrailleurs – Il s’agit d’explorer le trouble central de toute la matière dubillardienne : l’inadaptation au monde. Celle de l’artiste, mais plus globalement celle de l’homme. Imaginons Un et Deux surgis du néant, découvrant un amas d’objets contemporains, ignorant complètement leur usage. Ils sont idiots, naïfs, craintifs parfois, face à ces objets qui n’offrent d’autre menace que d’être inconnus. Et c’est pour cela qu’ils doivent reconquérir, ou inventer le sens de ces choses, en leur distribuant une nouvelle somme de fonctions et d’attributions. Prométhée et Epiméthée dans une décharge. « Tout à notre époque semble construit sous le signe de l’usure » dit notre auteur. Comme il a raison.


G comme Georges – Vous connaissez Georges ?


H comme Hardy – voir L comme Laurel.


I comme Idiots - (…)


J comme Jumeaux - « Si l’homme était seul, il ne se verrait pas dans la glace » (Dubillard).


K comme Kafka – « Et toi, tu veilles, tu es un des veilleurs, tu aperçois le plus proche à la lueur de la torche que tu brandis du feu brûlant à tes pieds… Pourquoi veilles-tu ? Il faut que l’un veille, dit-on ! Il en faut un ! ».


L comme Laurel – voir H comme Hardy.

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