: Note du metteur en scène
Un bar désaffecté, en sous-sol... pole dance, vestiges en tout genre, stigmates d’un univers, à la hâte déserté,
tout droit sorti du monde de la nuit... Un décor aux couleurs rouges, roses, pourprées... Ambiance tamisée.
Guirlandes électriques, proscénium.
Un escalier défectueux menant comme il peut au rez-de-chaussée : une boîte de nuit dans une ambiance de
rave, où Dame Techno s’invite à loisirs, comme à son habitude...
Retour au sous-sol. Deux tueurs, Ben et Gus. Deux comparses, deux complices, qui pourraient être nos frères,
nos pères, nos meilleurs amis... nos pairs... ou bien nous-mêmes...
Ils se connaissent par coeur... du moins, tout porte le à croire...
Ben et Gus, Gus et Ben ; l’un ne va pas sans l’autre.
L’un, charismatique, défie le temps, en tâchant d’aller au-devant de lui, comme une fuite en avant.
L’autre, amnésique, le tend, le distend, ce temps capricieux, pour en faire un jouet qu’il manipule, histoire que
le tic tac de sa pendule s’esquive, à l’image de sa mémoire en dérive...
L’un, paranoïaque, insomniaque, dealer et consommateur compulsif de drogues, pensant avec illusion, braver
tout puissant, le monde environnant.
L’autre, à jamais « perché », s’étant noyé dans des océans de produits illicites, victime hérétique, condamnée à
des séquelles irréversibles, cible facile de manipulateurs en mal d’emprise...
L’un comme l’autre, prisonniers d’un comportement erratique, subissant les affres effrayantes de délires
oniriques...
Stéphanie Wurtz
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