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Le Jardin de reconnaissance

+ d'infos sur le texte de Valère Novarina
mise en scène Hugues Chabalier

: Extraits

La voix d’ombre. Ils chantent qu’ils sont en chair – ils vont dans cette chanson – et ils en font une boule de terre avec les mots.


(…)


La femme séminale. Je désire m’unir à vous par union des trous en abouchant nos orifices, puis en changeant nos membres, puis mettre vraie main en vrai à la place de votre main. Je désire vous rejoindre vivant dans la chair de cet instant précis.


(…)


Le bonhomme de terre. Juste à peine né, c’est la douleur.


(…)


La voix d’ombre. Le locassier puterle ; la coquelionne dandule ; la bruse bibrionne ; la frousette lujarde ; le huppelin asp’asp’ ; le féjard goguinne ; le golion hulète ; la polypse ouinte ; le pétassier carquignolle ; l’hypolobe frouit ; la vardasse cyclauque ; le maliborche flûtiole ; l’ananthrope maule ; le bouveron volute ; le rouart dondole ; la dardavelle ouaque-ouasse ; le muselin vandrille ; le tasson pataracte ; le gurgistre roulpe ; le colopinge laute ; la vesque bronde ; la virvogne garglaube le dodeluphore catarapte ; le frimier ourge ; la vengette fifrelouse ; la livelelle gurgumise ; l’homme blêmit.

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