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Le Principe de précaution


: Note d'intention

Une genèse.


Tout cela ne change pas beaucoup.
Tout cela vient / part d’un désir.
Une histoire de désir, encore.


Un besoin d’écrire et de dire et de jouer.
En réalité, le besoin me parle moins.
Je lui préfère le désir, très nettement.


Une construction


Au départ, c’est une commande.
Ah ! Une commande.
Mais où se situe le désir dans une commande ?


Quelques pages d’un monologue commandé par deux metteurs en scène bruxellois.
Parlons de Bruxelles et du nouveau théâtre belge dans notre note d’intention, cela la rendra résolument et définitivement branchée, je m’égare.
On me demande, donc, il y a quatre ans, quelques pages devant servir de matière pour une création mêlant improvisations et témoignages au plateau.


Je dis ces mots écrits à la hâte dans un avion.
Ces mots résonnent ou plutôt semblent résonner ou plutôt semblent interpeller (soyons modestes).


Et puis, le temps passe.


Ce projet bruxellois prend une autre direction artistique et ces mots restent figés sur leur support au fond d’un tiroir.
Ah ! La belle image du texte au fond d’un tiroir à l’heure de Word et de l’Ipad, j’adore.
Parlons de retour aux bons vieux carnets, parlons de retour aux choses vraies, parlons de ce genre de trucs dans notre note d’intention, cela la rendra résolument et définitivement vintage, je m’égare, encore, pardon.


Quelques années plus tard, parce que la vie et tout et tout, je ressors ce texte et j’écris, et j’écris et j’écris.
Des pulsions d’écritures, de vrais désirs d’écritures….
Parce que la vie et tout et tout.


Sans penser à après,
Sans penser aux autres,
Comme une ado avec un journal intime.


Sans recul et sans arrières pensées,
Sans jugement,
C’est Jacques Brel qui dit :
« Quand on écrit on fait ce qu’on peut (…) On ne sait rien pendant, on ne sait tout qu’après ».
Et c’est vrai, j’ai fait ce que j’ai pu, je ne savais rien pendant et je commence tout juste à y voir clair. Un peu plus clair.


Copains


J’aime bien ce mot.
Comment il sonne.
« Copain ».
Un mot qui rassure et qui fait du bien.
Teinté de nostalgie, aussi.
Comme un vieux doudou retrouvé ou un film de Claude Sautet.


Alors,
Alors, quand j’ai décidé de monter ce texte (c’est comme ça qu’on dit), j’ai décidé de m’entourer de copains.
Et pas seulement parce que j’aime retrouver un vieux doudou ou regarder un film de Claude Sautet.
Parce que pour cette aventure (c’est comme ça qu’on dit), cela me semble logique et naturel. Tout simplement.
Une histoire de désir, encore.
Une petite entreprise entre potes.


Entendons-nous, l’amitié ou la camaraderie n’excluent pas ici la rigueur et l’éxigeance.
Nous sommes d’accord ?
Nous sommes d’accord.


Une forme simple


Au départ ce texte n’était destiné à rien ni à personne, qu’on se le dise.
Ensuite, je l’ai fait lire.
Il s’agit aujourd’hui de le jouer.


La mise en scène et la scénographie prendront forcément en considération ce chemin de création quelque peu étonnant (avec deux « n »).


Le manuscrit (c’est comme ça qu’on dit) sera sur scène, tout part de là.
Une table et une chaise, pour se poser et s’asseoir.
Certainement, oui très certainement une bouteille d’eau, pour boire.
Un micro pour dire.
De la musique, parce que sans musique…
Et d’autres choses qui naîtront lors de nos séances de recherches au plateau.


Dans tous les cas,
Un désir de petite forme, légère.
Une parole simple et directe.
Un projet que nous souhaitons ambitieux mais fait à la maison. Et d’autres choses qui naîtront lors de nos séances de recherches au plateau.

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