: Notes de mise en scène
- Travailler un texte aussi fameux sans se laisser « amidonner » par le poids conventionnel qui peut l'accompagner. S'y livrer comme son auteur avec un appétit « sérieux », une certaine effronterie, et de l'insouciance. Créer à tous pour chacun, un rapport personnel, intime avec lui.
- Jouer Le Mariage de Figaro et jouer avec Le Mariage de Figaro.
Dater le geste de la représentation, montrer le parcours de la distance
entre le texte et nous.
Une représentation qui devra avouer son artifice, qui rend visible sa
mécanique, ses acteurs, ses actrices.
- Chercher la fluidité dans la conduite du récit comme dans le jeu des acteurs. Rien de crispé ou de trop violemment appuyé.
- Ne pas confondre le tempo « allegro » de la pièce avec de la bonhomie. Rendre compte de l'extrême cruauté des situations traversées.
- La langue est au service d'un corps qui est théâtre d'émotions, pulsions, frustrations, objet de convoitise et de domination. Le corps excède. Engagement physique des acteurs dans une incarnation qui relève des tempêtes de la chair plus que de la psychologie.
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