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Le Babil des classes dangereuses

+ d'infos sur le texte de Valère Novarina
mise en scène Maria Zachenska

: A propos de la pièce

La question est posée ici sur l’injustice fatale, cosmique, celle de la naissance. Mais la question est surtout posée sur l’injustice ordinaire, la mesquine machinerie de la peur et de la survie. Pour survivre, les gens mènent des vies terribles. Le Babil est un monument édifié en l’honneur de ces vies, une encyclopédie des destins et des révoltes brisées.



Au texte percutant comme une cataracte de Novarina, travaillé pour la première fois dans son intégralité, Maria Zachenska répond par une mise en espace éclairante : trois étages de jeu représentent la hiérarchie sociale imposée, mesquine, forcément inattaquable que dénonce Le Babil des classes dangereuses. Chaque personnage renâcle, remâche sans fin ce quotidien qui blesse, le désir de justice et d’égalité qui bout et mine leurs vies telle une violence rentrée. La révolte est-elle possible ? Pourtant ces consonances sociales et spirituelles ne se départissent pas d’un sens original du cocasse. La langue de Novarina offre souvent ces échappées triviales, drôles, nécessaires tant la langue elle-même est aussi le lieu de cette mise en cause de l’établi. Le Babil des classes dangereuses est un « trou du cul » de chantier !


Maria Zachenska, metteur en scène, formée au CNSAD de Prague, après cinq ans de travail dans les théâtres praguois, crée la Compagnie Parallèles à Paris en 1996. Le Babil des classes dangereuses est sa sixième mise en scène en France.



« Depuis La Prise du Palais d’Hiver, spectacle organisé par le pouvoir soviétique et joué par un millier de figurants et d’acteurs au Palais d’Hiver, dans Leningrad ravagé par la révolution de 1917, il n’y a pas eu de texte qui saisissait avec tant d’appétit l’âme du peuple, le mouvement des masses et l’extase de la révolution.
La classe ouvrière est décrite comme naïve, la classe dirigeante comme grossière ; sans pour autant avoir peur de tomber dans la caricature, c’est-à-dire en y tombant avec élan. »
Maria Zachenska

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