: Au plateau : faire avec les moyens du bord
Les protagonistes ont choisi des objets parmi ceux qu’ils avaient à disposition.
Ce n’est pas de bric et de broc, mais c’est peu. Deux beaux paravents, quelques
tissus de bonne facture. C’est une esthétique domestique, quelque chose qui a
à voir avec la maison d’enfance, la possibilité à la fois pragmatique et poétique
d’un jeu spontané et adaptable à toutes les situations de représentation.
Néanmoins, quelques objets moteurs de la dramaturgie comme les couilles
surdimensionnées du Belge à un instant donné, font l’objet d’une recherche plus
spécifique et ont nécessité une construction.
Des règles de jeux permettent de clarifier les déplacements et de donner un parti
pris esthétique dans le mouvement général de la pièce.
L’action se déroule dans un carré devant les deux paravents.
Le choeur est la plupart du temps debout sur l’escalier posé à cour mais il n’hésite
pas à certaines occasions à s’exprimer dans le carré de jeu ou au devant
de la scène. Le narrateur est à jardin ou avec le choeur quand il le rejoint.
Les paravents permettent aux personnages d’entrer et de sortir et de prendre
des accessoires.
Ce protocole permet de démarrer l’action avec efficacité. Néanmoins, au fil des
scènes et des incidents, quelque chose de cette mécanique se tord, jusqu’aux éclats.
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