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Accueil de « La Nuit sera blanche »

: Présentation

Figurez-vous un mari dont la femme, une suicidée qui s’est jetée par la fenêtre il y a quelques heures, gît devant lui sur une table. Il est bouleversé et n’a pas encore eu le temps de rassembler ses pensées. Il marche de pièce en pièce et tente de donner un sens à ce qui vient de se produire, de se « remettre les idées dans le mille ».
Extrait de la note de l’auteur (1876)
Traduction André Markowicz


Fédor Dostoïevski introduit ainsi, dans sa note d’auteur, la trame de sa nouvelle, intitulée La Douce. Après son dernier spectacle, Les Analphabètes, présenté au TGP en 2019, c’est de ce récit que Lionel González s’inspire pour cette nouvelle création.


L’homme se parle à lui-même, se raconte l’histoire, essaie de découvrir la raison de ce geste désespéré. Ce monologue introspectif le plonge au plus profond de ses souvenirs et l’emporte dans un maelström d’émotions contradictoires. D’abord désordonnée, sa pensée s’organise peu à peu. Le passé qu’il ressasse en une longue bataille intérieure, brutale et bouleversante, le mène à la découverte de la vérité.


Après une première étape en solitaire, Lionel González a invité deux artistes à le rejoindre : trois gestes donc, pour, chaque soir, recomposer la nouvelle en la traversant dans le présent du plateau. Celui de Jeanne Candel, plastique et performatif, viendra s’opposer à celui de Lionel González, tout en paroles, tandis que Thibault Perriard composera le sien, musical et sonore, comme un invisible qui circule et qui relie. C’est à cette veillée-là que les spectateurs sont conviés.

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