: Présentation
Propriété de l’aristocrate Lioubov Ranevskaia, la Cerisaie est sur le point d’être vendue pour dettes... Lopakhine, riche marchand et fils d’un moujik autrefois asservi au domaine, se dispose à l’acheter pour ensuite la découper en parcelles constructibles et les louer aux estivants.
Tchekhov n’a vécu que six mois après la création de la pièce en 1904 : cette œuvre testamentaire signe la disparition d’un ordre et l’émergence d’une ère nouvelle dont nul ne sait où elle mènera. Mais quel est son mystère ? Regrette-t-on ce qui disparaît ou déplore-t-on ce qui advient ? Malheur du présent ou futur du malheur ? Pièce sur le temps – ses cassures et ses lentes transformations, personnelles ou collectives – La Cerisaie se prête, génération après génération à de nouvelles approches et interprétations. Alors, une comédie La Cerisaie comme le voulait Tchekhov ? Le génie de l’auteur tient plutôt à cette alliance constante de gravité et de dérision, d’amertume et de drôlerie. Nous portons tous en nous un domaine oublié.
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