: Note d’intention de mise en scène
Depuis 2 ans, je lis le texte auprès d’élèves et tous ont immédiatement posé cette question :
« Est-ce que c’est une histoire vraie ? »
L’ambiguïté entre la vérité et la vraisemblance est au coeur du récit de Giono. Comment marier
le réel et la fiction dans l’espace théâtral ? En créant dans le même espace de jeu, un rapport
direct entre l’acteur-narrateur et le berger-marionnette. Au-dessus, l’espace des marionnettes,
dans l’air. Au-dessous, à vue, l’espace de la marionnettiste et du narrateur qui fait avancer
l’histoire en dialoguant avec le berger, ou en manipulant des objets, des figures. Le jeu à vue
se mêle au jeu caché sur plusieurs niveaux.
« J’ai choisi d’orienter la recherche d’espace et de jeu avec des marionnettes à gaine chinoises.
La marionnette à gaine chinoise inspirée de Pierre Blaise, metteur en scène du Théâtre sans
Toit».
Cette connaissance des marionnettes à gaine chinoises lui a été transmise par Maître Li par
l’intermédiaire de Jean-Luc Penso. « C’est un petit peu la révélation de ce théâtre qui permet
aux marionnettistes de ne pas forcément « ganter » la marionnette d’une seule façon. Il peut
mettre sa main à l’envers ou d’autres façons, ou deux mains à l’intérieur, il peut changer de
main, c’est-à-dire passer sa marionnette d’une main à l’autre, il peut changer de partenaire, la
marionnette peut passer d’un partenaire à l’autre. A partir du moment où un rôle passe d’un
acteur à l’autre, il y a un travail collectif qui peut commencer » (Pierre Blaise).
Sylvie Osman, metteur en scène
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