Le préfet De Caro prend ses fonctions dans la préfecture antique et décatie d’une quelconque ville de province. Son premier visiteur est Orestia Campese, directrice d’une troupe de théâtre itinérant dont « La Baraque » a brûlé. Elle sollicite la présence du représentant de l’Etat à la première de leur nouvelle création qui se jouera au théâtre municipal : la recette leur permettrait de rejoindre une troupe avec laquelle elle pourrait s’associer et repartir sur les routes.
Le préfet refuse de servir de miroir aux alouettes. Dans sa colère, il donne à Campese la liste de ses prochains solliciteurs au lieu de lui remettre son permis de transport.

C’est le début de l’imbroglio.
La chef de troupe le prévient que ce seront peut-être ses comédiens qui viendront, non comme des « personnages en quête d’auteur » mais comme des « acteurs en quête d’autorité ».

Lorsque le préfet s’aperçoit de sa méprise, il est trop tard. Il n’arrive à prendre au sérieux ni le médecin, ni le curé, ni l’institutrice, ni les paysans des Abruzzes, ni le pharmacien, tous étrangement plus vrais que nature.
Jusqu’à ce que le pharmacien s’empoisonne et meure sous ses yeux.

Le préfet accuse Campese d’être la responsable de sa méprise coupable et juste avant l’arrivée des carabiniers, Campese précise qu’il est très facile de trouver des uniformes de carabinier dans des réserves de costumes…
Nul ne saura s’il s’agit de la réalité ou de la fiction.