: Note scénographique
Par Delphine Brouard
La scénographie de Juste la fin du Monde, cherche à évoquer le retour de l’auteur,
dans sa maison familiale, afin de dire l’indicible, sa fin définitive à ses proches, tout
en évoquant l’après vivant de son œuvre : l’écriture.
Pour évoquer la maison, lieu intime : le café qui ronronne tel un samovar, la baignoire,
lieu de régénérescence, le balai élément de clarification et le sol parsemé d’objets
du quotidien.
Le sol est gris sable, sein d’un cyclo.
La baignoire centrale, remplie d’eau argileuse devient encrier, où se
plonge le balai, où se baigne Louis nu, ressortant, habillé d’argile, devenu
élément, poussière, terre, au milieu des siens silhouettes neutres,
vêtues, accrochées au concret dans un espace lumineux gris argent d’océan.
L’alchimie de l’écriture à transformer la mort de l’auteur en texte vivant.
- Delphine Brouard
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