: Résumé
À l’embouchure d’un fjord, un homme veut
bâtir une cité conçue selon ses rêves: là, dans
cette ville aux maisons rouges, le rouge des ciels
de Münch, ou des braises de Babylone, il
entretient avec un frère, une ex-femme, une
fille – ou du moins sont-ils présumés l’être –
des rapports régis par l’argent, les rétribuant
pour qu’ils se comportent suivant son « bon
vouloir »… Homme sans but est la quatrième et
dernière pièce en date d’Arne Lygre,
romancier et dramaturge norvégien né en
1968. Une pièce dans laquelle, selon le metteur
en scène Claude Régy, tout semble se jouer «
constamment sur le flou d’une frontière
indécise, dans le trouble d’une ambiguïté». Ce
flou qui nimbe de plus en plus implacablement
la distance qui pourrait séparer le réel et
l’artifice. Écriture simple, sèche, tendue, sans
aucun didactisme. Lygre porte sur le monde un
regard froid et amusé.
L’action d’Homme sans but se déroule sur trente
ans, mais elle fait trembler « un état du
monde », un temps suspendu, où sans cesse
s’amenuisent les limites du vrai et du faux.
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