Au travers des costumes, deux univers se confrontent. Le monde des hommes et leurs habits incarnant la ville et la fonction sociale et le monde des jeunes filles vivant en territoire abandonné, parées de tenues plus archaïques, plus austères, proches de l’uniforme. Plus on glisse vers la nuit, plus on va vers l’intime, plus le vêtement des adolescentes se singularise. Jusqu’à une fantasmagorie du costume où le monde végétal croise le monde animal, où l’érotisme franchit les barrières de l’interdit, où l’opacité cède la place à la transparence, où les visages laissent leur place aux masques.