L’ESPACE

Un plateau épuré ; au fond un rideau rouge.
Comme posé dans l’espace, au centre, un bureau. Une chaise complète le mobilier.
Sur le côté, un musicien est présent.
Au sol, un tapis de danse parachève le dessin.
Sur ce tapis, posées comme une figure géométrique aléatoire, des feuilles de papier.
L’écriture se déploie sur ce sol.
La parole d’Edgar Hilsenrath envahit l’espace.
Le livre Fuck America est présent.

LE PARTI PRIS

Faire entendre sur un plateau de théâtre « un putain de livre ».
La dimension tragique et burlesque de l’auteur.
Une restitution de l’écriture rythmée, musicale et forte.

LA MUSIQUE

David Rueff, musicien saxophoniste, présent sur scène pour accompagner l’écriture d’Edgar Hilsenrath.
La musique pour apporter un souffle, des respirations, un dialogue avec le texte.
Et pour symboliser l’Amérique loin des tonalités attendues.

L’INTERPRÉTATION

Haïm Menahem seul, comme le personnage de Bronsky, pour dire et pour être au plus près de la restitution de ce livre bouleversant.
Après qu’il a travaillé sur le roman Menahem Mendel le rêveur de Scholem Aleikhem, l’un des auteurs phares de l’écriture yiddish, la filiation avec l’auteur Edgar Hilsenrath apparaît comme une évidence : un regard sans concession sur l’humanité.