Plus qu’une note d’intention c’est une histoire de rencontre, une histoire de passion, une histoire d’amour. J’ai connu Arthur Harel quand il avait 17 ans et je me suis dit que c’était pour des gens comme lui qu’on faisait ce métier.
Une toute petite poignée d’années plus tard, il m’a proposé un rôle dans le court-métrage qui est à l’origine de cette aventure (« Fragments »), puis m’a fait lire le texte écrit par Adeline Picaud et m’a demandé de le mettre en scène.
C’est un texte « magnifiquement difficile » pour un jeune homme comme Arthur.
Alors, après l’avoir lu et relu, analysé à la loupe, décortiqué, j’ai posé une ponctuation précise et Arthur et moi avons passé des heures à... parler ! Mon intention ? Apprendre moi, une femme de bientôt 60 ans, à un gamin d’un peu plus de 20 ans, ce qu’est l’Amour. Je lui ai raconté des histoires, des sentiments, des ressentis, des bouleversements, des déchirures, des désespoirs, des bonheurs, des haines et des passions... Parce que mon seul but avec un texte de cette qualité là, si puissant et si intime, si beau et si désespérant, si grave et si léger, mon seul but est de faire en sorte que le jeune comédien qu’est Arthur arrive – par son talent, sa sincérité et sa conviction – à toucher tous ceux qui seront venus là pour écouter son histoire.
Arthur est une belle personne, il en sortira grandi et… moi aussi.
Merci à Adeline…

Françoise Covillault