Pensée comme une pièce à partir de 6 ans, cette création s’articule autour d’un duo masculin, du geste de se tenir la main et d'une batterie live.

La crise sanitaire a montré que le toucher est devenu létal et la main dangereuse, signant le crépuscule du contact et le rétrécissement du lien sensible. La main serait-elle devenue le pharmakon, autant le remède que le poison, autant le danger que ce qui sauverait nos relations ? Organe ambivalent par excellence, nos mains sont capables de la plus grande douceur comme de la pire violence. Du toucher à la force, du consentement au jeu, de la dépendance à l’interdépendance, de l'hospitalité à la caresse, autant de situations où la danse n’en finit pas de déplier ce geste dans un mouvement permanent en dialogue avec la musique et de voix d'enfants spécialement associés au processus de création.
Face à ce geste, une composition originale de batterie construit un rythme joyeux pour donner à la pièce une énergie singulière.
S’adresser aux plus jeunes nécessite la plus grande des exigences chorégraphiques. L’ambition de cette création est de proposer une expérience sensible, lumineuse et musicale où la danse se confronte et dialogue avec le regard et les mots des enfants où les chevaliers s'épousent et la douceur est célébrée !

Une expérience sensible, lumineuse, musicale et engagée où la danse se confronte et interagit avec le regard et les mots des enfants en relevant le défi de la danse jeune public et offrant une place aux plus jeunes.

Pour la première fois, cette création chorégraphique a réuni 7 enfants provenant de la France entière dans un "comité des enfants". Pendant 7 mois, ce comité a suivi et participé à chaque résidence de création, pour au fur et à mesure créer de véritables partitions sonores pour la danse. Ce sont les paroles, regards, interprétations d'Anaé, Anna, Aurélien, Julie, Giulio, Matthieu, Faustine qui compose le spectacle.