: Présentation
Son théâtre – excepté ses pièces sur le nazisme – est d’emblée d’essence comique. Il y joue de toute une palette de comiques. Il déploie avec truculence sa verve satirique à la Swift ou à la Kraus, ne se privant pas d’un de ses passe-temps favoris, l’humour. Un humour noir, très noir.
Un rire qui ne naît que de notre trop humaine et mortelle condition, de l’absurde et du fiasco. Comme il se doit, ce rire délaisse la moquerie. C’est un retour à soi et une ouverture à l’autre. Le rire se métamorphose en « rire sans poumons », en « rire sans joie », en « rire aphone ». Celui de Kafka, Beckett, Bernhard »
La grandeur de Bernhard est d’apporter lui-même la contradiction à Bernhard.
Agathe Alexis
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