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De Dingen die voorbijgaan (Les Choses qui passent)

+ d'infos sur l'adaptation de Koen Tachelet ,
mise en scène Ivo Van Hove

: Note d'intention

Avec sa mise en scène en 2015 du roman De stille kracht (La Force des Ténèbres), Ivo Van Hove en finit avec l’image qui colle à la peau de Couperus depuis les années 70. Pas un drame haguenois en costumes, pas une succession de clichés sur l’Indonésie. Il va droit à l’essentiel de ce roman visionnaire, à savoir l’incompatibilité entre la culture occidentale et orientale.

La Toneelhuis coproduit le deuxième projet d’adaptation de Couperus par Ivo Van Hove. De dingen die voorbijgaan (Les choses qui passent), inspiré du magistral thriller psychologique Van oude mensen, de dingen die voorbijgaan (1906 – Vieilles gens et choses qui passent), qui dépeint une famille hantée par un meurtre nimbé de mystère dans un lointain passé, commis aux non moins lointaines Indes néerlandaises.


Ottilie, la vieille grand-mère âgée de 97 ans, reçoit quotidiennement la visite de Takma, son ancien amant. Les personnes âgées sont marquées par le remords. Leur vie paraît une punition. Ils deviennent une charge pour eux-mêmes, pour leurs enfants et leurs petits-enfants. De même que dans La Force des Ténèbres, Couperus démontre qu’il est très en avance sur son temps. Il brosse le portrait d’une famille moderne, sans cohésion. Elle n’offre ni sécurité ni chaleur et entre ses membres règnent la méfiance et l’envie. Ils préfèrent s’éloigner les uns des autres et se défaire de la chape de plomb qui pèse sur eux. Ils vivent disséminés, à La Haye, Londres, Nice et aux Indes néerlandaises.


Seuls certains d’entre eux parviennent à tourner la page des événements traumatiques du passé. La petite-fille, Ottilie, vit un amour libre avec son amant dans le sud de la France. Son frère Lot est sur le point d’épouser Elly, la petite-fille de Takma. Le roman de Couperus ne retrace pas seulement les aléas d’une famille disloquée, mais tient aussi un plaidoyer d’une modernité radicale pour l’époque en faveur d’une existence libérée des entraves et des conventions bourgeoises.


Après De stille kracht, ceci est le deuxième volet de la trilogie Couperus d’Ivo Van Hove.

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