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Dans ce monde

Thomas Lebrun ( Chorégraphie )


: Note d'intention

Il ne s’agit pas d’un cours de géographie, ni d’histoire.
Il ne s’agit pas de danse folklorique ou traditionnelle.
Il ne s’agit pas non plus de relater les images conventionnelles et les clichés habituels quant aux cultures des pays traversés.
Tous les jours, nous faisons face aux images chaotiques d’un monde catastrophe que l’on nous reflète ou que l’on construit. Toute la journée, on nous parle de guerre, de trahison, de pauvreté, de puissance, d’argent, de réussite, de place à tenir... Si ce côté des choses est sur-médiatisé, l’autre versant peine à trouver sa juste place. Que ce soit les tout- petits ou les grands-parents, sans oublier l’âge ingrat de l’adulte, tout le monde a besoin d’une trêve poétique pour oser voir le monde autrement, pas uniquement comme on nous impose de le voir, mais plutôt comme on aimerait le regarder. Laisser de la place à l’imaginaire, ne pas avoir peur du « beau » qui, de nos jours, deviendrait presque un « gros mot ».
Dans ce monde, il y a...
Des danseurs vêtus de blanc, qui apparaissent tout d’abord dans une suite de courts soli ayant pour soutien musical et chorégraphique un pays, un tissu ou un vêtement coloré.
Des hommes et des femmes, ou encore des personnes, qui évoluent sur ces choix musicaux aux rythmes, aux voix, aux instruments, aux énergies laissant toute la place à la diversité et aux singularités. Des soli chorégraphiés avec une attention rigoureuse aux musiques du monde choisies, à leurs origines, à leurs rythmes, à leur époque, à leur environnement, mais sans s’appuyer sur les danses traditionnelles ou folkloriques.
Une danse qui souhaite mettre en avant l’émerveillement, la découverte de l’autre, jouant de tout ce que le corps peut apporter à la rencontre poétique. Des couleurs, des tissus, robes ou vêtements de chacun des pays traversés lors de ce voyage, portés sans contrainte de genre par les interprètes.
Une scène finale regroupant l’ensemble des danseurs et des costumes cités ci-dessus, dévoilant ainsi la danse d’« Êtres merveilleux », affublés d’étoffes et de matières de tous les pays, offrant une danse où tout se mélange, où tout se regarde et se partage.

Thomas Lebrun

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