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Crocus et fracas

+ d'infos sur le texte de Catherine Anne
mise en scène Catherine Anne

: Une nouvelle création

Lorsque j’ai écrit cette pièce, en 2005, mon désir était de proposer une pièce de « théâtre de texte » à de très jeunes spectateurs, à partir de 3 ans. Faire, pour cet âge de la vie où le petit humain accède aux joies et aux vertiges du langage, une pièce de théâtre avec accès aux joies de la littérature et aux vertiges de l’imagination.


Dans le premier jet de l’écriture, Crocus est le nom ou surnom d’une très petite fille de quatre ou cinq ans ; Fracas est le surnom de Franck, son grand frère de huit ou neuf ans. C’est l’incarnation de cette fiction que j’ai cherché avec les deux jeunes comédiens, premiers interprètes de la pièce en 2005.


En 2007 la pièce a été traduite en suédois et présentée en lecture à Örebro, lors de la biennale de théâtre en Suède. À la suite de cette lecture, la pièce a été mise en scène en suédois, au Folkteatern, à Göteborg. La pièce a été jouée près de cent fois, par deux acteurs ayant une bonne cinquantaine d’années. Lars-Eric Brossner et HasseCrlsson, respectivement metteur en scène et dramaturge, m’ont parlé de cette pièce d’un tout autre point de vue que celui que j’avais en écrivant, Lars-Eric Brossner affirmant avec une grande conviction que la pièce était « En attendant Godot » pour les enfants. Il était très étonné que personne ne me l’ait dit auparavant, tant cela lui semblait évident. Il était aussi frappé par l’écoute fascinée des enfants, alors qu’il n’y a pas « d’action » dans la pièce et que sa mise en scène était très dépouillée, sans effet magique. Lors de la création suivie d’une tournée en 2005, nous avions nous aussi été sensibles à la qualité d’écoute des très jeunes enfants. Les discussions dramaturgiques avec le metteur en scène à Göteborg et la représentation à laquelle j’ai assisté là-bas ont ouvert mon imaginaire sur l’interprétation de cette pièce. Depuis trois ans, je rêve d’une mise en scène basée non sur une interprétation qui cherche l’enfance des acteurs, mais sur une interprétation basée sur le clown.


En janvier 2010, le texte a été édité, dans une très belle collection de théâtre illustré, Le Bonhomme vert. Les illustrations de Mélusine Thiry font à mon goût un bel écho à la pièce. Du coup mon désir de tenter une nouvelle mise en scène de cette pièce a gagné en vigueur. Et l’urgence de présenter un spectacle dans la petite salle ouverte au Théâtre de l’Est parisien depuis un an, et le choix de reprendre la route avec ma compagnie À Brûle-pourpoint, avec un spectacle léger et joyeux.

Catherine Anne

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