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Accueil de « Ça »

: Présentation

Huit auteurs ayant écrit chacun pour une chambre et deux personnages


Huit auteurs ayant écrit sur avant-pendant-après "l’amour", les mots pour dire "ça"


Huit chambres placées en ronde au milieu de rien


Huit chambres, huit carrés de six mètres sur six,


Huit chambres avec chacune un lit et des draps et la place pour les spectateurs autour


Trente spectateurs assis sur des chaises les genoux pas loin du lit


Trente spectateurs pris dans le tourbillon des couples


Trente spectateurs qui changent de chambre sans changer de place


Seize comédiens qui changent de place tous les deux tours


Seize comédiens ayant travaillé le "rite sexuel" avec le chorégraphe


Seize comédiens rencontrant deux partenaires par texte et un autre aussi


Huit femmes et huit hommes




Note d’intention


“Ça” est né sur la route pastorale d’Aurillac. “Embouteillage” se jouait là. Pour la première fois je rencontrais la nature au théâtre. Un choc. Une histoire de sens ici, ceux du corps, devait naître. Des corps devaient rencontrer des corps, en pleine nature. Sans romantisme. Penser aux structures hyperréalistes de Duane Hanson.


“Ça” s’est nourri du désir maniaque d’inventer des systèmes, des machines. Partir du fonctionnement de “La Ronde” de Schnitzler : 1 homme + 1 femme, puis cette femme avec un autre homme, puis ce dernier homme avec une nouvelle femme, puis… et trouver quelle circulation du spectateur inventer dans ce système autre que la forme proposée par Schnitzler.


S’est nourri du goût profond pour le travail de recherche en écriture. Jeux d’écriture pour huit auteurs. Ecriture des points de suspension de Schnitzler, de ses moments de silence.
S’est nourri du désir d’offrir au spectateur, construit sur ce terreau de chair et de mots, un véritable parcours.


“Ça” est né du désir de penser le corps et la relation sexuelle au théâtre.


“Ça” a grandi avec “Embouteillage” : le mot “voyeur”, pour dire “spectateur”, parfois prononcé à la sortie des voitures ; a grandi avec “Rang L”, travail sur le rôle du spectateur au théâtre, sa place... Mettre le spectateur en situation de regarder un intime dont il devrait être exclu, et tenter de comprendre si le théâtre résiste au voyeurisme.


“Ça” est né du désir de s’interroger sur comment l’infiniment petit, l’intime, est une représentation de l’infiniment grand, le monde ; comment à l’intérieur des rapports du couple s’expriment les rapports de société, de pouvoir.


Anne-Laure Liégeois

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