Comment présenteriez-vous Hassane Kassi Kouyaté ?

Hassane est d’abord et avant tout mon « frère ». Il est l’un des rares Africains vivant en Occident en y étant totalement intégré, sans avoir absolument rien perdu de son « africanité ». Doté d’un sens de l’organisation et du travail, refusant toute forme de médiocrité, cet homme si sociable est d’une très grande générosité et d’une sincérité dans ses rapports, qui font de lui aux yeux de tout le monde, et en toute réalité, une personne fiable.
Très bon acteur et metteur en scène, Hassane est aujourd’hui l’un des plus grands conteurs africains.

Qu’est-ce qui vous intéresse dans Bab et Sane ?

En réalité, ce qui m’intéresse dans Bab et Sane, c’est d’abord la naissance du projet, qui n’est autre que l’expression d’une forte amitié à trois têtes (rassurez-vous, il ne s’agit pas d’un monstre), la rencontre et l’amitié de trois personnes qui ont une sensibilité commune, une même vision du monde et de l’humanité…
Et, bien sûr, le sujet, qui correspond à ce que chacun de nous tient à apporter ou à combattre…

Quelle est l’oeuvre (film, spectacle, livre…) qui vous a récemment marqué et pourquoi ?

J’ai un peu honte, car je ne vais pas souvent au cinéma, quand je ne joue pas je ne vais pas au théâtre, sauf par amitié pour des connaissances, par solidarité. Je ne suis pas non plus un bon lecteur… mais je pense, donc je suis.