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auborddugouffre

+ d'infos sur l'adaptation de Lucille Calmel ,
mise en scène Lucille Calmel

: Note d’intention

d’abord l’écriture
soulever l’ossature
mettons l’émoi (ce qui résonne sensible, ce qui fait mouvement), l’émoi premier, mettons la rencontre fragmentée avec une utopie conceptuelle qui n’a pas manqué de mises en pratique.
Il y a l’art total, parcours adolescent, une recherche de ce qui pourrait faire lien, faire sens et concourir à l’articulation des disciplines (scolaires) empilées, des espaces-temps de vie tranchés
Il y a la main d’Aldous Huxley, cet homme en quête, accueilli dans une demeure bourgeoise, assis dans un fauteuil salon, je suppose regard face main sienne, réfléchissant l’infini de sens portés par elle, (anatomie, biologie, symbolique, pratique…) et inclus en une
Puis les chapitres renversés de la cité des nuits écarlates de Wiliam Burroughs, rompant avec une linéarité tout en en soumettant une autre (personnages se déplaçant dans les corps, body hacking littéraire avant la mise au je féminin de Kathy Acker, entre autres)
Nous sommes là dans un relié qui se joue d’une certaine ordonnance du discours.
A l’écoute des mouvements, je perçois des mots, leur embryon, finitude, souffle, des couleurs, images mentales, sons internes externes, etc, le tout est donné tel, si j’en réfère à Feldenkrais, – mes références toujours détournées, sujettes, matières –, l’enfant a cette faculté de ne pas sélectionner les sources sensorielles, c’est plus tard que nous sélectionnons, hiérarchisons, focalisons (est-ce à dire écrire ?) jusqu’à reclure le sens, l’atténuer, courber l’échine.
Je choisis donc la divergence, tout en jouant ici à converger, converger vers David Wojnarowicz, un point, un point qui fait résonance avec l’ébranlement.
Sol meuble
A l’écoute des oscillations, révolution planétaire, flux corporels…L’attirance par des artistes parcours aux épithètes troubles, amoindrissant les membranes interdisciplinaires, faisant cas de l’intime/dehors
Ici je songe à ce dire mot japonais pour visage-masque simultané –, à l’impact physique, charnel, sexué en un geste politique
nous voyons là chez David Wojnarowicz peintre sculpteur performer écrivain photographe acteur militant, attitude, est ce le mot juste pour une posture en mouvement, qui fond le geste dans un mur de briques, le défilé d’un paysage désertique suivi par la fenêtre d’un véhicule, un corps autre, retourné sur lui-même notamment par l’inclusion de l’astre solaire.
Nous sommes là retournés à l’idée, la sensation de la révolution planétaire, le serpent mord sa queue, en une suite de blocs disparates (études de portraits, pamphlets, interviews versus tentatives autobiographiques, effacement de la fiction, projections performatives du texte à l’oral, relevé en impression aux côtés d’une photographie, réinscription de celui-ci dans un format d’édition autre, fantasmes, rêves
Il pourrait être question d’adultère, en un sens désir d’altérité
D’altérité et d’insaisi
Multiplier l’épithète, fondre la fonction, pour exclusion, tirer à vue fantôme.New York 1980s – une révolution personnelle
Effervescence noire, on y trouve là le cri, oeuvre au rouge, la fente, substances, un brûler pour briller, encore – zones de l’entre et du tout possible, rue, entrepôts, parcs, nuit
Sortir de la donne –là Bruce Benderson témoigne d’une sexualité intergénérationnelle, -classe
Une fesse en relief par un rai de soleil, un éclat – un éclat du désir-machine, un tout-venant désaxé, obsédé, (un) va savoir – sans être question d’une immédiateté-fusion du toucher
l’ambivalence ici est peut-être de se permettre l’en & l’hors synchrone, la perception d’un ensemble avec réitération (à chaque fois une) d’un cheminement, changeons la focale
faut-il débrouiller les pistes, quelle clarté pour quelle structure ? se doit-on de désosser un parcours de vie (an-a-tomie) pour en saisir la donne ? ou alors qu’en est-il de l’empathie ? (fonction indéterminée en sciences neurologiques)
se prendre pour, se faire prendre, prendre part à


Extrait des carnets de notes de Lucille Calmel (mars 2009)

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