lundi 12 novembre 2007
Voir se consumer le fil de nos vies
Par Jérôme Delage
Rodrigo Garcia choisit de donner à la matière une signification différente. Dans cette œuvre d’anticipation, la matière devenue rare revêt un caractère précieux, contrairement à l’abondance auparavant déversée sur les plateaux. Du miel suintant sur des corps nus au feu consumant le fil de nos existences, l’évocation – au travers de la boue – des conséquences écologiques de nos comportements, l’Homme semble dépourvu de matière après en avoir été e...