: Un petit testament d’émotions avant l’heure
Je voudrais parler d’amour
Je voudrais travailler sur la mécanique des émotions toutes simples,
pas héroïques, pas nobles, souvent intimes.
Comment nous nous construisons un répertoire secret, pas très avouable,
de paroles, pensées, mélodies, soupirs, de chair de poule, de sanglots,
de pincements au coeur.
Notre petite musique
Je voudrais éprouver ça, notre capacité à pleurer avec plaisir pour deux
mots et un violon qui traîne.
Ce serait un carnet intime à partager, des dédicaces
à nos vies qui ne sont pas ce que nous pensions qu’elles seraient,
à ce toujours mieux, à ce qui pourrait, qui aurait pu,
à notre besoin d’exalter nos vies,
à ces amours que nous n’avons jamais connues ou que nous avons perdues.
« Je pense à vous souvent…
Je vous envoie ces quelques mots…
et que j’ai mal, seule,
depuis que je vous ai perdu… »
Une conversation intime
Je voudrais mettre à vue, nos grands voyages immobiles qui durent
le temps d’une chanson. Je voudrais mettre en jeu ces textes qui éveillent
des émotions que nous portons en nous, parfois à notre insu.
Des vers que l’on connaît par coeur, qui semblent avoir été écrits pour soi,
pour pouvoir continuer à vivre.
De la mélancolie.
Des paroles, comme on voudrait les dire, se les entendre dire, les hurler,
les chanter fort par la fenêtre.
Je voudrais dire, voilà je suis comme ça, faite de ça, de ces émotions-là,
de ces sentiments-là, et voulais vous dire ça et ça aussi…
« ...et tant je t’aime que j’en tremble… »
Stéphanie Marc
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