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A la Renverse

+ d'infos sur le texte de Karin Serres

: Finistère

Finibus terrae (latin) - la fin de la terre Penn ar bed (breton) - la tête du monde

Sardine (Sandrine) et Gabriel sont sur un banc bleu sous la lueur pâle de quelques lampadaires d’un ponton désert, face à l’immensité de l’océan. C’est le soir, tard, ils ont choisi de s’éloigner un peu du coeur de la fête du carnaval de février où ils viennent de donner un concert de rock avec leurs copains et groupe « The Dogs from hell », comme chaque année depuis leur adolescence. Ils ont des choses à se dire, attirés l’un vers l’autre depuis toujours, à partager leur monde intérieur incompressible. Ils ont des choses à choisir aussi, dont dépendra leur avenir… Leurs avenirs. Pour l’un comme pour l’autre il y a un voyage à faire. Quelle direction prendre ? Lui, veut une vie entière avec elle à la fin de la terre. Elle, de sa place à la tête du monde, est dans la nécessité absolue de conquérir tous les espaces, jusqu’aux étoiles, espérant de lui qu’il soit le phare qui lui permettrait un hypothétique retour. Chacun ira à l’autre bout de son voyage, à travers les temps, les âges de la vie et les géographies, par des chemins différents, constamment et immensément croisés. Jusqu’à revenir à l’épicentre, face à face et ensemble. Les verbes partir - rester - revenir- questionnent toute la pièce. Ils sont les mouvements de la vie, de l’amour, et demeurent un exercice d’équilibre universel, intrinsèque à tout être humain. Ils sont d’autant plus, en bord de mer, un questionnement naturel, une nécessité de franchissement et - d’affranchissement-, une constante visible, une danse qui tangue et se rappelle à chacun, chaque jour, au rythme de la marée et du ressac, dans un leitmotiv plein d’énergie qui concerne tous les âges. À tout mouvement, si statique ou mouvementé soit-il, il faut un point d’équilibre, un centre de gravité pour permettre le geste. La mise en scène trouvera son centre en ce ponton qui plonge dans l’océan, que les personnages ne quitteront jamais malgré leur voyage, pas plus qu’ils ne quitteront leur âge dans la traversée de toute une vie. Entre action et narration, parfois contemplation, ils mélangeront et (re) joueront passé, présent et avenir, entrelaçant les lignes du réel et de la fiction, pour ne laisser de tangible que leur amour fou, en cette nuit d’hiver.

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